Ninon CARNOY
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Somatothérapie - Shiatsu - Rebirth - Relaxation 
Paris 11 Bastille & Paris 13

5 raisons pour lesquelles la thérapie « n'a pas marché » pour vous - 2/5 - Le thérapeute


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Suite de l'exploration de l'échec en thérapie.
Après le choix de la thérapie, le choix de la personne qui vous accompagnera sur votre chemin thérapeutique.
Au programme : des principes généraux pour vous guider et des exemples tirés de ma pratique au cabinet. 
NB : Les prénoms et détails permettant d'identifier mes client.es ont été modifiés pour préserver la confidentialité de nos échanges.

2/5 Vous n’avez pas rencontré le/la « bon.ne » thérapeute

Le type de thérapie n’est pas le seul élément qui influence une rencontre thérapeutique réussie. Selon moi, trouver un.e bon.ne thérapeute est un peu comme une « date » amoureuse. Ça « matche » ou pas. Ce n’est pas parce que cela n’a pas collé une fois que les relations en général ne sont pas faites pour vous et que vous devez vivre sur une île déserte ! C’est plutôt : « cette personne ne m’a pas convenu ». Dans la même logique, un rendez-vous avec une personne qui pourra vous accompagner est une affaire de rencontre.

Les bases pour une relation de confiance avec votre thérapeute

Au minimum, vous devez vous sentir en sécurité, accueilli.e sans jugement et à l’aise pour vous ouvrir à cette personne.
Bien sûr, le type de thérapie pratiquée va influencer largement sa manière d’être et votre manière de vous sentir bien dans la relation.

Des détails plus subtils pour vous sentir écouté.e

Mais il y a aussi de petits éléments qui peuvent jouer un rôle.

Par exemple,

Le type de personnalité : peut-être que vous recherchez quelqu’un de calme et doux et celui là est un peu trop survolté.

Le style de communication : peut-être que votre thérapeute idéale est franche et directe, et que les interventions doucereuses ou volubiles de cette thérapeute ne nous conviennent pas.

La vibration générale : vous ne le/la sentez pas.
 

Quelle qu’en soit la cause, cela peut être difficile d’être confortablement soi devant un.e thérapeute.

Dans la pratique, quelques exemples de rencontres

L'émotion de Clara

Clara se voulait calme et rationnelle en entrant dans le cabinet. Elle retenait beaucoup ses émotions. Ses larmes ont coulé lors de la 1ere séance.
Elle était très confuse, mal à l’aise et n’arrivait pas à s’arrêter.
Elle a apprécié que je reste calme et à l’écoute, sans chercher à la consoler.
C’était la première fois qu’elle n’avait pas l’impression de devoir rassurer la personne devant laquelle elle pleurait. Elle m’a dit, à la fin de la thérapie, que c’était ça qui lui avait donné envie de travailler avec moi.
Contrairement à sa mère, je ne m’étais pas emparée de son chagrin pour être au centre de l’attention. Vivre cette expérience avec moi a été fondateur pour elle.
Elle a petit à petit observé qu’elle pouvait être en sécurité dans l’expression de ses émotions, sans risquer de se les faire confisquer / d’être blâmée.

L'image de la soeur de Fabrice

Fabrice, adressé par sa psychiatre, m’a dévisagée lors du 1er rendez-vous, un peu surpris.
Il m’a dit que je lui rappelais sa sœur très aimée.
Cette ressemblance l’a rassuré. Il a projeté sur moi que, comme sa sœur, je serai là pour lui, pour le soutenir et l’étayer.
Il a pu desserrer les poings et s’éloigner de la violence pour s’ouvrir à sa profonde sensibilité en sécurité.
Nous avons fait un chemin remarquable ensemble. Mes poils se hérissent rien qu’en y repensant. Gratitude.

Le secret de Maxime

- Maxime, envoyé par sa mère inquiète, ne voulait pas faire de thérapie et a opté pour un shiatsu. Il a été très succinct pour me parler de lui. Je n’ai pas insisté car le toucher me permet d’avoir les informations nécessaires.
Au moment de l’installer sur le futon, je signale comme d’habitude qu’il est le bienvenu pour me dire si un toucher ne lui convient pas et je précise que si il ne peut pas le dire, il peut mettre sa main à l’extérieur du matelas comme signal et que j’arrêterai tout de suite. Et qu’il n’a rien à subir. Qu’on y va ensemble
, à son rythme. Son corps s’est tendu. Il y a eu un moment étrange, suspendu.
Puis il m’a dit (à peu près) : « ces paroles, j’aurai voulu les entendre quand j’étais petit. J’ai subi des attouchements de X. Je n’en avais jamais parlé avant. »
C’est ce soin à le mettre à l'aise qui a scellé sa confiance en moi.

La confrontation de Ségolène

Ségolène est venue en me disant qu'elle avait fait plein de thérapies et que ça n'avait jamais fonctionné, la preuve, elle devait encore en refaire une.
Je l'ai écoutée attentivement. J'ai observé sa manière de se tenir sur sa chaise, tassée, comme déjà partie et le ton de sa voix enfantin.
J'ai été touchée par son envie d'être aidée et sa volonté farouche de ne pas l'être.
Et j'ai demandé à sa part adulte : qu'est-ce qui va faire que cela ne va pas fonctionner cette fois-ci ?
Ca l'a interloquée. Elle s'est redressée. Un peu décontenancée. 
Et le lien s'est noué sur l'observation commune de son ambivalence.

Conclusion

J'espère que cette article vous aidera à choisir votre thérapeute sereinement.


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